#parking(bis)

Non mais sérieusement, qui regarde les horaires d’un parking avant de s’y engouffrer? Personne !… ou peut-être si, tous ceux qui comme moi récemment, se sont une fois retrouvés devant porte close au moment de récupérer leur véhicule.

Une entrée de parking, tout ce qu’il y a de plus commun. Et pourtant…

Personnellement, je ne comprends pas. Je ne comprends pas la nécessité d’infliger des horaires de fermeture aux usagers des parkings, dont les accès de ces derniers sont totalement automatisés. A l’entrée, une borne qui distribue des tickets et ouvre la barrière. A l’intérieur, et aux différentes issues piétonnes, d’autres bornes, de paiement, qui avalent et recrachent inlassablement tickets, pièces de monnaies et cartes bancaires. Et à la sortie, ultime borne qui se nourrit de nos tickets, sésame vers l’extérieur. Dès lors, pourquoi est-il nécessaire de fermer momentanément les accès? A qui souhaite-t-on épargner du labeur? Et quel manque à gagner lorsque l’on connaît la pénurie de places de parc en centre ville !

Oui enfin peut-être pas tant que ça. Car à chf 120.- l’intervention dite de « dépannage », quand bien même celle-ci se déroule de nuit, j’en connaîtrais plus d’un prêt à jouer les bons Samaritains.

Alors forcément, quand sonne l’heure du retour, après une soirée ciné, dîner ou charité, c’est un peu Cendrillon qui aurait raté les douze coups de minuit. Difficile de compter sur l’intervention de sa bonne fée. Et pour le coup, si toutefois la soirée avait été un peu arrosée, dur retour à la réalité. D’ailleurs, curieux phénomène. Notons: une douche froide semble posséder les mêmes vertus au sens propre comme au figuré.

Morale de l’histoire: je jurerais bien ne plus mettre les pieds dans un parking. En tous cas pas sans en avoir étudié scrupuleusement la grille horaire au préalable. Sauf que cette indication ne se trouve généralement accessible qu’au dernier moment: au niveau, voir sur les bornes d’accès. Signe du caractère pernicieux des gestionnaires de ces antres. Et enfin, vous devez le savoir tout aussi bien que moi, les entrées des parkings sous-terrains sont rarement rectilignes. Dès lors, avez-vous déjà essayé d’en ressortir, en marche arrière et qui plus est dans le sens de la montée ?

Conclusion: ces parking sont de véritables traquenards. Et faute d’être aussi rusé que Maître Renard, il m’est désormais difficile d’y entrer sereine le soir.

2 réponses à « #parking(bis) »

  1. Amusante chronique chère Marion et j’ai pris plaisir à la lire. C’est vrai, pourquoi les fermer ces parkings ?

    Tu écris toujours aussi bien et je t’en félicite

    Bien amicalement à toi

    Claude

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    1. Merci cher Claude! Malheureusement, je suis un peu en manque d’inspiration ces derniers temps… Probablement la faute aux sorties et aux activités moins nombreuses de ces derniers mois. Mais ça reviendra, il le faut, l’écriture me manque !

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